Je ne serai pas originale puisque je
vous dirai que c'est là le plus dur : vendre. Mais pas que. Vendre sur le
long terme. Vendre de manière régulière. Apprendre à faire parler de soi, de
son livre.
Convaincre les gens d'en parler autour d'eux, de franchir le pas. J'ajouterai que les précommandes ne m'ont quasiment rien apporté la première fois, pour Faiseur de rêve, mais elles ont peut-être duré trop longtemps ou pas assez. (Ou alors, c'est encore et toujours un problème de lancement foireux.)
Convaincre les gens d'en parler autour d'eux, de franchir le pas. J'ajouterai que les précommandes ne m'ont quasiment rien apporté la première fois, pour Faiseur de rêve, mais elles ont peut-être duré trop longtemps ou pas assez. (Ou alors, c'est encore et toujours un problème de lancement foireux.)
Les réseaux sociaux
Les réseaux sociaux permettent beaucoup de promouvoir
son œuvre. De là à dire que c'est efficace partout, non : Twitter
m'apporte beaucoup plus en ce sens (et en d'autres !) que Facebook, mais
c'est surtout une façon dont chacun(e) fait usage de chaque plateforme. Twitter
s'est imposé à moi par la richesse des discussions que j'y trouve et que j'y
lance, et le gros problème de Facebook, à mon sens, est un manque de
visibilité.
La promotion en elle-même n'est pas compliquée à
mettre en place, à condition de ne pas balancer l'info partout, tout le temps
et n'importe comment. Vous risqueriez d'en lasser plus d'un et ça porte même un
nom : le spam. Les internautes n'aiment pas le spam et vous détesteront
pour ça. Par ailleurs, polluer les fils d'actu de vos abonnés ne vous apportera
ni plus de vues ni plus de ventes. Si les achats se faisaient proportionnellement
au nombre de vues d'un tweet, ça se saurait. Travaillez la fréquence, allez
droit au but, préparez une image avec les informations nécessaires, proposez
des extraits, articles de blog autour de votre livre... Il existe mille et une
façons de promouvoir un ouvrage, trouvez les vôtres et tout se passera bien.
Pour ma part, je pense de plus en plus qu'un lancement
apporte quelque chose ; reste à savoir comment le mener à bien,
l'organiser, et surtout, avoir des personnes prêtes à vous suivre là-dedans
pour participer. Le cœur possesseur a bénéficié d'un lancement, fin
novembre 2016 : j'ai publié plusieurs articles sur mon blog avant la
sortie afin de préparer le terrain, proposé des extraits en images sur les
réseaux, ainsi qu'un extrait lu. Le jour J, j'ai proposé ce que l'on appelle
un « thread » sur Twitter, autrement dit un fil. (On n'oublie
pas qu'un tweet compte maximum 140 caractères, alors on a parfois du mal à tout
faire rentrer.) Au programme : l'autoédition, écrire la peur, le huis clos
et la narration en « je ». Uniquement des sujets en rapport avec mon
texte puisqu'il :
- est autoédité ;
- présente un personnage principal en proie à une peur quasi constante ;
- se déroule au sein d'un village isolé après une tempête de neige ;
- est narré à la première personne du singulier.
Les services presse
Les services presse (plus communément appelés « SP »)
sont à double tranchant, aussi faut-il savoir précisément à qui les envoyer. En
effet, un(e) lecteur/trice qui n'a pas aimé votre livre ne va pas l'encenser
sous prétexte qu'il s'agit d'un service presse. Plusieurs cas d'auteur(e)s
(autoédité(e)s ou non) ont d'ailleurs récemment suscité de vives réactions au
sein de la communauté blogueuse, car ils/elles reprochaient à certaines
personnes de descendre leurs livres, alors que la moindre des choses serait de
dire qu'elles l'ont apprécié. Sur le fond, oui, il y a une manière de dire que
l'on a pas aimé, mais n'oubliez jamais que les blogueurs/ses ne vous doivent
rien. Leur envoyer votre livre est à vos risques et périls, et rappelez-vous
une chose : quand vous cherchez des avis sur un titre qui vous fait envie,
avant de l'acheter, vous appréciez sans doute l'honnêteté des critiques. Les
blogueurs/ses ne sont certes pas des critiques littéraires, mais nul ne peut
leur interdire de rédiger la chronique qui leur convient, même si à vous, elle
ne vous convient pas.
Pour une question pratique et afin de ne pas engranger
un coût supplémentaire, optez pour les blogueurs/ses qui lisent en numérique.
Ne prenez contact qu'avec les personnes ouvertement intéressées par :
- le(s) genre(s) de votre livre (visitez donc leur blog au préalable) ;
- les SP (souvent, une mention l'indique sur la page d'accueil) ;
- les autoédité(e)s. (Toutes n'en lisent pas !)
Il convient d'établir une liste et évitez les emails
formatés, n'hésitez pas à personnaliser votre message. Votre
interlocuteur/trice préférera sans doute parler à un être humain plutôt qu'à
une sorte de machine. Avantagez les blogueurs/ses qui vous suivent sur les
réseaux sociaux et auxquel(le)s vous vous intéressiez déjà. Pareil si vous avez
déjà publié en traditionnel, on a peut-être déjà chroniqué vos livres, voyez
s'il est possible de proposer un partenariat avec ces personnes. Enfin,
privilégiez les blogs/chaînes booktubes qui engrangent un certain nombre de
vues. Je sais qu'on est tous passé par là en ouvrant un blog, mais une
chronique publiée sur un blog peu fréquenté n'apporte rien, surtout pour les
autoédité(e)s.
Son blog/site Internet
Si vous n'avez ni blog si site et que le temps vous
manque, sachez qu'Iggybook vous propose de créer gratuitement votre page
auteur(e), mais j'y reviendrai dans le point suivant.
Si vous souhaitez créer un blog ou un site, sachez que
le premier sera le plus intéressant pour le lecteur. Proposer un contenu
régulier fidélisera votre lectorat au fil du temps. Proposer des réflexions en
rapport avec l'écriture, l'(auto)édition, le milieu du livre, les contrats, les
salons, etc. attirera bon nombre d'auteur(e)s en herbe ou à la recherche
d'informations complémentaires. Et sachez que ces auteur(e)s sont aussi et
surtout des lecteurs/trices.
Pour ma part, Blogger héberge mon blog gratuitement et
j'ai acheté mon nom de domaine (environ 12-13€ chaque année) auprès de Mon
Domaine. (Pas OVH, car j'ai rencontré des problèmes techniques par rapport à
mon hébergeur.)
Iggybook
Créez-y votre compte gratuit et laissez-vous pour les
nombreuses possibilités gratuites (entre autres) que le site propose.
v
Votre page auteur(e)
Vous trouverez largement les rubriques correspondant à
vos souhaits :
- biographie ;
- formulaire de contact ;
- dernier livre paru ;
- dernier article de votre blog ;
- vos derniers tweets ;
- les réseaux sur lesquels vous êtes présent(e)s ;
- revue de presse ;
- galerie...
v Votre page livre
Là encore, de nombreux choix s'offrent à vous :
- couverture ;
- résumé ;
- boutiques sur lesquelles se procurer votre ouvrage ;
- vente directe si vous optez pour l'offre payante d'Iggybook ;
- extraits ;
- revue de presse/chroniques ;
- interview (sur des blogs partenaires, par exemple) ;
- multimédia ;
- interview de vos personnages ;
- avis sur Babelio...
La newsletter
La newsletter est surtout possible si vous possédez un
blog ou un site. J'ai créé la mienne il y a un peu plus d'un an et c'est
toujours l'occasion pour moi de récompenser les inscrit(e)s. N'oubliez pas que
rien ne les oblige à lire toutes vos newsletters, alors pensez à leur offrir de
petits cadeaux. Pour ma part, je :
- propose des fiches inédites pour écrire, corriger, s'organiser ;
- des vidéos sur les genres littéraires, en avant-première ;
- des textes inédits, et parfois, déjà proposés à la vente.
Comme beaucoup, j'utilise MailChimp (en anglais,
désolée), à l'interface très intuitive et qui propose des templates
vraiment variés. Et en plus, c'est gratuit ! (Enfin, il faudrait que je
compte des milliers d'abonnés ou que j'envoie énormément de newsletters, chaque
mois pour devoir prendre un abonnement.)
Les médias/blogs et sites partenaires
Quand on s'autoédite, les partenariats sont l'occasion
de nouer des liens solides avec des sites, blogs et chaînes littéraires, au-delà
de la seule chronique. Une fois un partenariat conclu, quelques options
s'offrent à l'auteur, comme mettre en place une interview, écrire une série
d'articles invité, proposer un concours...
Vous pouvez aussi contacter la presse locale. Souvent,
les articles paraissent sur papier et en numérique ; l'occasion pour vous
de partager un retour sur votre livre. Personnellement, j'ai arrêté de
contacter les journaux de ma région, car leurs articles n'impactaient pas les
ventes et certains de mes propos ont été déformés.
Les objets promotionnels
Afin de faire connaître votre ouvrage dans le cadre
des partenariats, le mieux est encore d'avoir du matériel promotionnel à
disposition. Alors que certain(e)s ne jurent que par les cartes de visite, je
dirai que celles-ci trouveraient plutôt leur utilité sur un salon. Le
marque-page, lui, se révélera utile à son destinataire, tout en lui donnant les
informations nécessaires :
- votre blog/site si vous en avez un (ou votre page Iggybook, par exemple) ;
- les réseaux sociaux sur lesquels vous êtes présent(e) ;
- une accroche (très courte pour ne pas occuper toute la place et juste assez pour donner envie de lire votre livre)...
Globalement, vos coordonnées et de quoi susciter
l'intérêt. Évidemment, le marque-page devra se parer des couleurs de votre
bouquin.
Sachez aussi que les marque-pages bijoux sont
tendance.
Ici, je parle surtout des marque-pages pour leur aspect
promotionnel et pratique, mais il vous arrivera peut-être de croiser quelqu'un
qui propose des tasses ou carnets à l'effigie de son livre.
Cet article est extrait d'Autoédition, en avant ! N'hésitez pas à le précommander, il est à 1,99€ au lieu de 2,99€ jusqu'au 28 avril inclus. (Et 10€ + port en papier.)
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Numérique
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